Nouvelles Ressources Documentaires - Novembre/Décembre 2018

Publié le mercredi 19 décembre 2018
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NOVEMBRE - DECEMBRE 2018 Nouvelles Ressources Documentaires MINISTERE DE L'INTERIEUR, Délégation aux victimes - Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple 2017 - Paris : Délégation au victimes, 2018 - 31 p. Résumé : En France, au cours de l’année 2017, 151 personnes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou « ex » dans les trois catégories). De l’étude, il ressort que : • 130 femmes sont décédées en une année, victimes de leur compagnon ou ex-compagnon. • 21 hommes sont décédés, victimes de leur compagne, compagnon ou ex-compagne. • 25 enfants sont également décédés concomitamment à l’homicide de leur père et/ou mère. Ces chiffres sont en légère hausse, ils restent élevés et préoccupants. Disponible : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2018/11/Etude-nationale-sur-les-morts-violentes-au-sein-du-couple-annee-2017.pdf Agence Nationale de l'Evaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux - Repérage et accompagnement en centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) des victimes et des auteurs de violences au sein du couple : Recommandations de bonnes pratiques professionnelles - Saint Denis La Plaine : ANESM, Mars 2018 - 104 p. Résumé : Ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles portent sur le repérage et l’accompagnement en CHRS des victimes et des auteurs de violences au sein du couple, et la formation des professionnels du secteur de l’hébergement. Ces recommandations s’articulent autour de cinq grands chapitres : - Comment organiser l’établissement pour mieux repérer et accompagner les victimes de violences au sein du couple ? - Comment repérer les violences au sein du couple ? - Comment mettre en place un accompagnement au processus de rétablissement des victimes de violences ? - Quels sont les moyens pour répondre aux besoins de l’enfant victime et soutenir la parentalité ? - Comment accompagner les auteurs de violences au sein du couple et prévenir la récidive ? Disponible : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2018-09/violences_chrs_recommandations.pdf Centre Hubertine Auclert - Cyber-violences conjugales : Recherche-action menée auprès de femmes victimes de violences conjugales et des professionnel-le-s les accompagnant - Paris : Centre Hubertine Auclert, 2018 - 142 p. Résumé : Une enquête coordonnée par le Centre Hubertine en 2015 auprès des élèves de collège et de lycée montrait que les espaces et outils numériques viennent aussi renforcer les violences sexistes et sexuelles : on parle de cybersexisme. Les agresseurs trouvent avec le numérique des moyens simples et facilement accessibles pour humi-lier, harceler et tenter de contrôler les filles. D’après un rapport des Nations Unies, ces violences concernent 73% des femmes tout au long de leur vie et dans tous leurs espaces de vie. On le sait, les violences à l’encontre des femmes sont majoritairement vécues dans l’espace privé. Alors que nous disposons désormais de données précises concernant les violences conjugales en France, aucune étude n’est encore disponible pour comprendre l’impact du numérique sur les violences conjugales. Pourtant, pouvoir identifier et comprendre les cyberviolences permet de mieux évaluer le danger et de mieux protéger les femmes. Ce rapport est une contribution à l’amélioration de la connaissance sur les violences conjugales, à l’ère du numérique. Il est le fruit d’un travail collaboratif entre associations, mais aussi de plusieurs professionnels qui accompagnent des femmes victimes de violences conjugales. Il permet de mettre en lumière les nouveaux défis que l’appropriation du numérique par les agresseurs pose à la protection des victimes de violences conjugales. Disponible : https://m.centre-hubertine-auclert.fr/outil/rapport-cyber-violences-conjugales-2018 RONAI Ernestine, AUBRY-BLOCH Ségolène - Etude sur l'impact des violences dans le couple sur les enfants dans les informations préoccupantes - Bobigny : Observatoire départemental des violences envers les femmes de Seine Saint Denis, 2018 - 36 p. Résumé : L’objectif de cette étude est d’alerter les professionnel·le·s de l’enfance et de l’adolescence sur le fait qu’un enfant qui présentent des signaux de mal-être peut être co-victime de violences dans le couple. Les préconisations ne seront pas les mêmes si ces violences sont repérées ou non. Ceci est essentiel pour évaluer quelles seront les mesures de protection les plus adaptées. Le plus souvent, c’est en protégeant la mère de nouvelles violences que celle-ci sera en capacité de protéger son enfant. C’est le sens de toutes les mesures de protection, telles que le téléphone grave danger, l’ordonnance de protection, la mesure d’accompagnement protégé, ou encore l’espace de rencontre protégé. Chiffres clés de l’étude, sur les 100 IP : - 30% des IP comportent des faits de violences conjugales - 41% des enfants de l’étude sont co-victimes des violences dans le couple Sur les enfants co-victimes des violences dans le couple : - 62% des enfants co-victimes des violences dans le couple ont moins de 6 ans - 81% ont moins de 10 ans - 84,5% des enfants assistent aux scènes de violences dans le couple - 57% des enfants sont des victimes directes de violences graves par l’auteur des violences dans le couple, 86% si l’on ajoute les violences psychologiques. Disponible : https://seinesaintdenis.fr/IMG/pdf/etude_definitive.pdf Institut national de la statistique et des études économiques, Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales - Victimation 2017 et perceptions de la sécurité : Résultats de l’enquête "Cadre de vie et sécurité 2018" – Paris, ONDRP, 2018 - 118 p. Résumé : Chaque année, 16 000 ménages et individus âgés d’au moins 14 ans sont interrogés sur les infractions dont ils ont pu être victimes, que celles-ci aient fait l’objet ou pas d’une plainte. Ainsi, les résultats de cette enquête permettent d’étudier l’évolution, en France, des principaux phénomènes de délinquance visant les personnes physiques ou leurs biens. Entre 2011 et 2017, en moyenne 0,7 % des personnes de 18 à 76 ans se déclarent victimes de leur conjoint∙e ou ex-conjoint∙e, représentant 302 000 victimes chaque année. Les femmes sont les premières concernées par ces violences. Elles représentent plus de 7 victimes sur 10. En moyenne, 219 000 femmes se déclarent victimes de leur conjoint∙e ou ex-conjoint∙e chaque année entre 2011 et 2017 (soit 1 % des femmes). Disponible : https://inhesj.fr/index.php/ondrp/publications/rapports-annuels/victimation-2017-et-perceptions-de-la-securite MIPROF - Les violences au sein du couple et les violences sexuelles en France en 2017 : Indicateurs annuels - Paris : MIPROF, 2018 - 24 p - (La Lettre de l'Observatoire National des Violences faites aux Femmes, n°13) Résumé : Publiée à l’occasion du 25 novembre 2018, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, cette Lettre présente les principales données statistiques disponibles en France sur les violences au sein du couple et les violences sexuelles pour l’année 2017. Soit : - 130 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire « officiel » ou « non officiel », soit une femme tous les 2,8 jours - 219 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année - Moins d’1 victime sur 5 déclare avoir déposé plainte - 88 % des victimes de violences commises par le partenaire enregistrées par les services de police et de gendarmerie sont des femmes - 96% des personnes condamnées pour des faits de violences entre partenaires sont des hommes - 94 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de viols et/ou de tentatives de viol sur une année. 9 victimes sur 10 connaissent l’agresseur - 1 victime sur 10 déclare avoir déposé plainte - 86 % des victimes de violences sexuelles enregistrées par les services de police et de gendarmerie sont des femmes - Depuis le mois d’octobre 2017 et le début du mouvement #MeToo, le nombre de victimes de violences sexuelles connues des forces de sécurité sur une année a augmenté de 23 % - 99% des personnes condamnées pour violences sexuelles sont des hommes Disponible : https://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/IMG/pdf/violences_au_sein_du_couple_et_violences_sexuelles_novembre_2018.pdf Retrouvez l’ensemble de ces informations sur notre portail documentaire : http://viffil.centredoc.fr Consultez notre site Internet : www.viffil.com

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MINISTERE DE L'INTERIEUR, Délégation aux victimes - Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple 2017  - Paris : Délégation au victimes, 2018 - 31 p.

 

Résumé : En France, au cours de l’année 2017, 151 personnes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou « ex » dans les trois catégories). 

Disponible : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2018/11/Etude-nationale-sur-les-morts-violentes-au-sein-du-couple-annee-2017.pdf 

 

 

 

 

Agence Nationale de l'Evaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux - Repérage et accompagnement en centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) des victimes et des auteurs de violences au sein du couple : Recommandations de bonnes pratiques professionnelles - Saint Denis La Plaine : ANESM, Mars 2018 - 104 p.

 

Résumé : Ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles portent sur le repérage et l’accompagnement en CHRS des victimes et des auteurs de violences au sein du couple, et la formation des professionnels du secteur de l’hébergement.

Ces recommandations s’articulent autour de cinq grands chapitres :

- Comment organiser l’établissement pour mieux repérer et accompagner les victimes de violences au sein du couple ?

- Comment repérer les violences au sein du couple ?

- Comment mettre en place un accompagnement au processus de rétablissement des victimes de violences ?

- Quels sont les moyens pour répondre aux besoins de l’enfant victime et soutenir la parentalité ?

- Comment accompagner les auteurs de violences au sein du couple et prévenir la récidive ?

 

Disponible : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2018-09/violences_chrs_recommandations.pdf

 

Centre Hubertine Auclert - Cyber-violences conjugales : Recherche-action menée auprès de femmes victimes de violences conjugales et des professionnel-le-s les accompagnant - Paris : Centre Hubertine Auclert, 2018 - 142 p.

 

 

Résumé : Une enquête coordonnée par le Centre Hubertine en 2015 auprès des élèves de collège et de lycée montrait que les espaces et outils numériques viennent aussi renforcer les violences sexistes et sexuelles : on parle de cybersexisme. Les agresseurs trouvent avec le numérique des moyens simples et facilement accessibles pour humi-lier, harceler et tenter de contrôler les filles. D’après un rapport des Nations Unies, ces violences concernent 73% des femmes tout au long de leur vie et dans tous leurs espaces de vie. On le sait, les violences à l’encontre des femmes sont majoritairement vécues dans l’espace privé. Alors que nous disposons désormais de données précises concernant les violences conjugales en France, aucune étude n’est encore disponible pour comprendre l’impact du numérique sur les violences conjugales. Pourtant, pouvoir identifier et comprendre les cyberviolences permet de mieux évaluer le danger et de mieux protéger les femmes.

Ce rapport est une contribution à l’amélioration de la connaissance sur les violences conjugales, à l’ère du numérique. Il est le fruit d’un travail collaboratif entre associations, mais aussi de plusieurs professionnels qui accompagnent des femmes victimes de violences conjugales. Il permet de mettre en lumière les nouveaux défis que l’appropriation du numérique par les agresseurs

pose à la protection des victimes de violences conjugales.

 

Disponible : https://m.centre-hubertine-auclert.fr/outil/rapport-cyber-violences-conjugales-2018

 

 

 

RONAI Ernestine, AUBRY-BLOCH Ségolène - Etude sur l'impact des violences dans le couple sur les enfants dans les informations préoccupantes - Bobigny : Observatoire départemental des violences envers les femmes de Seine Saint Denis, 2018 - 36 p.

 

Résumé : L’objectif de cette étude est d’alerter les professionnel·le·s de l’enfance et de l’adolescence sur le fait qu’un enfant qui présentent des signaux de mal-être peut être co-victime de violences dans le couple. Les préconisations ne seront pas les mêmes si ces violences sont repérées ou non. Ceci est essentiel pour évaluer quelles seront les mesures de protection les plus adaptées. Le plus souvent, c’est en protégeant la mère de nouvelles violences que celle-ci sera en capacité de protéger son enfant. C’est le sens de toutes les mesures de protection, telles que le téléphone grave danger, l’ordonnance de protection, la mesure d’accompagnement protégé, ou encore l’espace de rencontre protégé. Chiffres clés de l’étude, sur les 100 IP :

- 30% des IP comportent des faits de violences conjugales

- 41% des enfants de l’étude sont co-victimes des violences dans le couple

Sur les enfants co-victimes des violences dans le couple :

- 62% des enfants co-victimes des violences dans le couple ont moins de 6 ans

- 81% ont moins de 10 ans

- 84,5% des enfants assistent aux scènes de violences dans le couple

- 57% des enfants sont des victimes directes de violences graves par l’auteur des violences dans le couple, 86% si l’on ajoute les violences psychologiques.

 

Disponible : https://seinesaintdenis.fr/IMG/pdf/etude_definitive.pdf

 

 

Institut national de la statistique et des études économiques, Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales - Victimation 2017 et perceptions de la sécurité : Résultats de l’enquête "Cadre de vie et sécurité 2018" – Paris, ONDRP, 2018 - 118 p.

 

Résumé : Chaque année, 16 000 ménages et individus âgés d’au moins 14 ans sont interrogés sur les infractions dont ils ont pu être victimes, que celles-ci aient fait l’objet ou pas d’une plainte. Ainsi, les résultats de cette enquête permettent d’étudier l’évolution, en France, des principaux phénomènes de délinquance visant les personnes physiques ou leurs biens.

Entre 2011 et 2017, en moyenne 0,7 % des personnes de 18 à 76 ans se déclarent victimes de leur conjoint∙e ou ex-conjoint∙e, représentant 302 000 victimes chaque année. Les femmes sont les premières concernées par ces violences. Elles représentent plus de 7 victimes sur 10. En moyenne, 219 000 femmes se déclarent victimes de leur conjoint∙e ou ex-conjoint∙e chaque année entre 2011 et 2017 (soit 1 % des femmes).

 

Disponible : https://inhesj.fr/index.php/ondrp/publications/rapports-annuels/victimation-2017-et-perceptions-de-la-securite

 

 

 

MIPROF - Les violences au sein du couple et les violences sexuelles en France en 2017 : Indicateurs annuels  - Paris : MIPROF, 2018 - 24 p - (La Lettre de l'Observatoire National des Violences faites aux Femmes, n°13)

 

Résumé : Publiée à l’occasion du 25 novembre 2018, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, cette Lettre présente les principales données statistiques disponibles en France sur les violences au sein du couple et les violences sexuelles pour l’année 2017. Soit :

- 130 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire « officiel » ou « non officiel », soit une femme tous les 2,8 jours

- 219 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année - Moins d’1 victime sur 5 déclare avoir déposé plainte

- 88 % des victimes de violences commises par le partenaire enregistrées par les services de police et

de gendarmerie sont des femmes

- 96% des personnes condamnées pour des faits de violences entre partenaires sont des hommes

- 94 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de viols et/ou de tentatives de viol sur une année. 9 victimes sur 10 connaissent l’agresseur - 1 victime sur 10 déclare avoir déposé plainte

- 86 % des victimes de violences sexuelles enregistrées par les services de police et de gendarmerie

sont des femmes

- Depuis le mois d’octobre 2017 et le début du mouvement #MeToo, le nombre de victimes de violences sexuelles connues des forces de sécurité sur une année a augmenté de 23 %

- 99% des personnes condamnées pour violences sexuelles sont des hommes

 

Disponible : https://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/IMG/pdf/violences_au_sein_du_couple_et_violences_sexuelles_novembre_2018.pdf 

 

 

Retrouvez l’ensemble de ces informations sur notre portail documentaire : http://viffil.centredoc.fr 

Consultez notre site Internet : www.viffil.com

Nouvelles Ressources Documentaires - Novembre/Décembre 2018Mon Mar 04 2019 10:29:43 GMT+0100 (heure normale d’Europe centrale)
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