[11.06.2020] XIVe Rencontres Nationales de Citoyens & Justice sur l'utilité sociale
Publié le mercredi 19 février 2020[ANNULE]
Citoyens & Justice co organise avec l’Adaes 44 à Nantes, l’AIS 35 à Rennes, et l’ACJM à Coutances, ses 14eRencontres Nationales, intitulée « L’utilité et le social : association d’avenir ? ».
Le 11 juin 2020,
à l’Université de Nantes, Faculté de Droit,
Chemin de la Censive du Tertre,
de 8h30 jusqu’à 17h00
Adhérent 80 €
Non adhérent 100 €
Étudiant 25 €
Cet événement est l’occasion de réunir l’ensemble des associations adhérentes de Citoyens & Justice, et plus largement le secteur associatif, sur une thématique essentielle à son existence.
En 2016, à Pontoise, les rencontres portaient sur l’innovation sociale et l’ADN associatif. Dans la continuité de ces réflexions, le Conseil d'Administration de la fédération a choisi le thème de « l’utilité et le social, association d’avenir ? ».
LE PRÉPROGRAMME DES RENCONTRES
De 8 heures 30 à 17 heures, des représentants politiques, des chercheurs, des fédérations et des associations interviendront lors de ces rencontres.
Après une matinée théorique (présentation du concept d’utilité sociale, de ses enjeux politiques et techniques au niveau national et européen), l’après-midi sera consacré à la présentation d’expérimentations associatives. Deux associations adhérentes de Citoyens & Justice interviendront lors de cette dernière table ronde.
Les modalités pratiques (inscriptions, accès à l’Université, hébergement, déjeuner…) vous seront communiquées prochainement.
08h30 - Accueil café
09h30 - Propos d’ouvertures
10h15 - Grand Témoin
10h25 - Introduction : Réflexion sur le concept de l’Utilité Sociale
11h00 - Les enjeux politiques et techniques de l’Utilité Sociale, point de vue national et européen
12h15 - Intermède - Permis de Construire 12h30 - Echanges avec la salle 12h45 - Pause Déjeuner |
14h15 - Une démarche pratique présentée par le Comité National de Liaison des Acteurs de la Prévention Spécialisée (CNLAPS)
14h45 - L’Utilité Sociale des expérimentations associatives
15h45 - Echanges avec la salle 16h00 - Synthèse
16h30 - Grand Témoin retour sur la journée
16h30 - Clôture de la journée
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Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes.
Nous vous invitons d'ores et déjà à réserver la date du 11 juin 2020.
INFORMATIONS
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Vous recevrez régulièrement les informations des rencontres nationales.
POURQUOI L'UTILITÉ SOCIALE ?
En 1999 le CLCJ (acronyme de 13 mots) mettait en place un groupe de travail constitué d’administrateurs et de salariés. Ce dernier était chargé de mener une réflexion sur le devenir de ce comité de liaison, de réfléchir à de nouveaux statuts et d’élaborer enfin un projet politique ambitieux, ancré sur le futur et définissant des objectifs à réaliser sur le court, long et moyen terme. Comparé à d’autres secteurs beaucoup plus en vue, les associations socio judiciaires apparaissaient peu dans le planisphère associatif des années 2000. Les constats étaient accablants. Comme l’indiquait un administrateur de l’époque, « les forçats du pénal » étaient invisibles, sans aucune reconnaissance, tant au niveau national que local. Pour s’engager dans ces métiers et ces activités, il fallait pour les professionnels « avoir l’âme bien chevillée au corps » et être motivés par un militantisme et un engagement de tous les instants. Dès 1999, ce groupe de travail évoquait déjà la nécessité de mieux sérier l’utilité sociale des intervenants socio judiciaires et leur rôle dans le cadre pénal, afin qu’ils soient reconnus comme un maillon essentiel de la chaine judiciaire. Pour ce faire, il fallait définir le contenu des mesures (qui ne l’était pas), construire leurs indicateurs d’évaluation et établir les compétences requises à l’exercice de ces missions. Il fallait de plus, tâche pour le moins ardue, faire comprendre à l’institution judiciaire que si l’on souhaitait vouloir ancrer de façon pérenne une politique socio judiciaire qualitative, le financement à l’acte par frais de justice, tarification totalement déconnectée des besoins des structures, était totalement inadapté. Durant toutes ces années le CLCJ devenu en 2001 Citoyens & Justice, fédération nationale des associations socio judiciaires a travaillé sur ces nombreux axes. Cette dernière a défini le contenu de mesures socio judiciaires, édité de nombreux guides et références professionnels, recherché l’amélioration des pratiques par le financement de recherches/actions et fait de nombreuses propositions en matière de financement de ces missions. En ce qui concerne les professionnels, le centre de formation de la fédération a élaboré le « certificat d’intervenant socio judiciaire » qui valide l’acquisition des compétences requises à l’exercice de ces missions. A ce propos, bien que la fédération ait associé quatre directions du ministère de la Justice à ses réflexions, celles-ci n’ont, à ce jour pas adhéré à cette démarche, dont elles ont reconnu pourtant la pleine pertinence. Dans le même temps, la fédération a élaboré avec une équipe de chercheurs les indicateurs d’évaluation des mesures et présenté l’ensemble de ces travaux à l’UNESCO en 2005. Rappelons que la quasi intégralité, de la politique sociale judiciaire est née des actions expérimentales menées par ce secteur et reconnues souvent a postériori par le législateur. Citons en quelques-unes ; l’enquête sociale rapide, le contrôle judiciaire socio éducatif, la médiation pénale, la réparation pénale à destination des mineurs, les stages…. Le fait même qu’elles soient reprises par les pouvoirs publics, n’est-ce pas déjà un indicateur en soi de notre utilité ? Une utilité qu’il nous faut désormais mesurer. Depuis maintenant plusieurs années et grâce à sa rencontre avec l’équipe du GREUS (Groupe de Recherche sur l’Utilité Sociale), Citoyens et Justice se dote d’un cadre méthodologique et d’outils devant permettre aux adhérents de mesurer leur utilité sociale. Première démarche importante, Citoyens et Justice associée à l’UCPA, a déjà contribué à l’édition du guide : « Evaluer l’utilité sociale ». Des associations du réseau ont également engagé avec notre soutien cette démarche d’évaluation, que la fédération souhaite essaimer auprès de tous. La journée à laquelle vous êtes conviés et les interventions programmées doivent convaincre les responsables associatifs et les décideurs locaux de l’intérêt et du bien-fondé de mesurer cette utilité. Elle a aussi pour objectif de permettre aux citoyens, qu’ils soient ou non accompagnés par nos services, de mieux appréhender l’ampleur du travail que nous exerçons au cœur de la chaine pénale, et ainsi mieux faire comprendre à tous notre contribution à l’intérêt général national. |
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